électrolyse et électrophorèse
La pratique de mes activités de loisirs comme la plongée m'a conduit à remonter des objets perdus en mer qui en fonction du délai écoulé ont été souvent très dégradés par la rouille pour les objets métalliques ferreux, par le chlore contenu dans le sel marin (chlorure de sodium) ou pour d'autres métaux ( aluminium, cuivre, etc... ) ou encore pour des objets dans d'autres matériaux: cuir, bois, verre, porcelaine, poteries, etc...
Dès l'exposition à l'air libre, la plus part vont sécher mais continuer à se dégrader et ne pourront pas être conservés, finalement ils seront définitivement perdus il vaut mieux alors les laisser au fond.
Il existe heureusement des techniques de sauvegarde pour conserver et même remettre à neuf des objets qui présentent un intérêt historique archéologique ou simplement de curiosité ou d'attache affective.
Il s'agit de l'électrolyse et de l'électrophorèse.
La première concerne les métaux, elle est facilement abordable tant au niveau des connaissances que des outils et produits à utiliser.
la seconde, l'électrophorèse concerne les autres matériaux qui demande beaucoup plus de connaissances théoriques et de variétés de techniques selon les matériaux et type de dégradations, mais elle n'est pas réservée qu'aux seuls spécialistes.
Plutôt que paraphraser ce qui existe sur le sujet voici des résumés et vidéos plus explicitent que plusieurs pages d'explications confuses sur le sujet:
L’électrolyse un peu de théorie ne fait pas de mal.
Son application en vidéo par un amateur qui connait le nom de cette technique.
L’électrophorèse théorie.
Son application par des professionnels pour les objets du Titanic.
Il existe un livre dit prémonitoire, écrit 14 ans avant le naufrage du Titanic intitulé le naufrage du Titan écrit par Morgan Robertson qui démarre ses premières page sur un naufrage d'un navire aux performances et techniques très proches du futur Titanic et qui disparait dans des conditions également très similaires. Sa lecture démontre que le désastre était prévisible. Il est facile à ce procurer en neuf ou en occasion et a été réédité en grand nombre après le naufrage avec l'ajout (ic) sur le titre ce qui en a fait un succès en réédition.
Un autre auteur et journaliste anglais qui, comble de malchance, fait parti des victimes du naufrage du Titanic, William Thomas Stead.
Il a produit un texte également prémonitoire sur ce même sujet, ce texte est lui, passé presque inaperçu.
Récemment le 18 juin 2023 le sous marin qui avait permit de retrouver et remonter des objets de l'épave du Titanic a sombré en retournant sur le lieu du naufrage. Il a implosé avec 5 passagers à bord et s’appelait le Titan.
On peut, au moment de la rédaction de cet article, assister à une exposition des objets récupérés et remis en état.
Les anecdotes et similitudes concernant cette catastrophe sont donc nombreuses et surprenantes.
Moins connu que le Titanic il existe en suède un autre navire tout en bois qui a coulé le 10 Aout 1628 à 18h 00 en 15 minutes lors de sa première mise à l'eau, le Vasa, une histoire encre plus incroyable mais heureusement un peu moins tragique du moins au vue du nombre de morts.
Il a coulé dans les eaux à proximité du port par 32 m de profondeur, et causé la mort de 30 à 50 personnes coincées dans le pont inférieur. Une partie de ceux du pont supérieur ont eut la possibilité de s'échapper et d'être sauvés. Ils ont pour une part, regagné le rivage à 120m. Une quinzaine de personnes ont attendu accrochées dans la vigie réfugiées hors de l'eau, certains ont été sauvé par des bateaux du port.
les victimes sont majoritairement ceux qui sont restés coincés au niveau du pont inférieure.
En 1664, donc plus de trente ans plus tard, une équipe a remonté plus de 50 canons grâce à une cloche de plongée, une technique déjà connue à cette époque.
On peut aujourd'hui le visiter en restant au sec dans le musée de Stockholm après son renflouement le 24 avril 1961 et les travaux de sa remise en état pour conservation qui a utilisé toutes les techniques modernes à base d'électrolyse et électrophorèse.
Il a utilisé aussi une technique avec du PEG (polyéthylène glycol) et nécessité d'autres techniques complémentaires.
Une reconstitution du naufrage du Vasa en vidéo
La suite et son renflouement et les techniques de conservation.
Mes autres activités de loisir comme le travail du bois pour les casse-tête ou l'orgue de barbarie m'ont aussi conduit à utiliser des techniques de laboratoire originales et peu connues comme:
La strioscopie pour voir l'air bouger,
Les sculptures stroboscopiques qui permettent à l'inverse de voir bouger un objet immobile comme une sculpture spéciale,
L' analyse spectrale qui permet de visionner les harmoniques d'un son,
Le séchage d’un bois humide avec du PEG (polyéthylène glycol) ou il est écrit:
On peut aussi améliorer cette aptitude en bouchant les pores du bois avec des fonds durs et des vernis qui retardent fortement les variations de dimensions par modifications de l'humidité interne du bois, voir carrément traiter le bois avec des produits comme le polyéthylène glycol. Un traitement ordinairement destiné aux crosses de fusil pour éviter les déformations du bois qui lors d'une chasse peut passer dans l'eau ou près d'un feu de camp sans se déformer.
Le P.E.G. est un produit qui empêche le bois de se fendre. En plongeant le bois encore humide dans du PEG, on peut réduire la durée du séchage à quelques semaines (au lieu de plusieurs mois ou années), en remplaçant l'eau libre par du PEG. Cela permet de tourner des objets dans du bois avec des nœuds et une structure irrégulière sans que le bois ne se fende en séchant ensuite. Le PEG fait aussi office de lubrifiant. Il faut savoir que la durée du traitement est différente selon les bois. Il semble que des essences de bois trop durs (buis, ébène) ou trop gras (olivier ou teck) soient difficiles, voire, impossibles à traiter.
C'est aussi le traitement des pièces de bois archéologiques comme pour la conservation du navire le Vasa renfloué dernièrement mais qui est aussi à l'origine d’ autres traitements alternatifs. Dans le cas d'un orgue de barbarie un traitement de surface par fond dur et vernis sera amplement suffisant, car une fois traité au PEG le bois est plus difficile à coller.
Donc dès que l'on se concentre sur un domaine il faut progresser sur un tas d'autres techniques ou domaines pour progresser et comprendre.
Au final, on a toujours plus de questions que de réponses à chaque étape.
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